Le ciment est responsable de 98% des émissions de CO2 du béton -source Carbone4-. En fait, pour créer du ciment, on chauffe à plus de 1400 °C du calcaire (80%) et de l’argile (20%) pour les faire réagir ensemble, ce qui consomme déjà un tas d’énergie. Et en plus, le carbone contenu dans la roche calcaire va se lier avec l’oxygène de l’air pour former le CO2 qu’on connait bien. Les émissions de CO2 résultent à 60% de la combustion et à 40% de la décarbonation du calcaire. C’est le troisième plus gros émetteur dans le monde (6,9%), juste après les voitures (7,9%). Ce taux est de l’ordre de 3% à 6% en France. Selon l’International Energy Agency, la production de ciment risque d’augmenter de 12 à 23% d’ici 2050. En France, le ciment constitue un peu moins de 4% des émissions. Heureusement, il existe de plus en plus d’alternatives bas-carbone, notamment le ciment sans clinker. Il existe également des ciments à impact carbone réduit comme le ciment CEM II et le ciment CEM III. L‘industrie cimentière a largement enclenché le mouvement.